Pêcher mignon

Images, textes, caricatures et animations sur la pêche et les poissons

Pêcher mignon 

- Non, ça ne mord pas : je crois que je manque d'appâts ! 

- Bigre ! Ces poissons sont rudement difficiles !

 

ça ne mord pas ! 

- Je voudrais être poisson, Mademoiselle, pour mordre à votre hameçon !

- Ne vous gênez pas. Si vous aimez ça, les asticots sont dans la boîte en fer blanc, là, derrière vous. 

 

Ca mordait à gauche, ça mord à droite. 

 

Vous emmenez votre femme ? Moi, pas, je prends ça comme distraction

Sportif tout azimut

 Elles : Tous nos compliments p'tit père d'être le premier !

 Lui : Rien d'étonnant, j'ai toujours été bon d'la gaule. 

Post frai anima triste

 Petite vierge au coeur bien tendre / Qu'as tu donc sous ton cotillon

Pour que je voie ainsi se tendre / Ton ventre comme un gros ballon

La carte, qui date de 1904 porte au dos le commentaire suivant :

Attendons ... Mais pas un poisson 

Pour satisfaire notre curiosité nous souhaiterions savoir si quelqu'un du nom de Lemperxxx (c'est la destinataire) n'aurait pas dans sa famille une arrière grand mère qui aurait accouché d'un poisson ?  On sait que ce genre de secret de famille ne fait pas l'objet de beaucoup de publicité; nous resterons donc des plus discrets pour lui faire parvenir l'original.

Fidélité

 Lorsque ce poisson nagera

Mon amour pour vous cessera

Contrairement à la légende, c'est bien cette femme et non un manouche qui a inventé la pêche au mort manié.

Double prise

 Première prise (dans les bras du pêcheur): brochet de 7 kg pour 80 cm, à la faveur rose (une variante de la mouche minnow) 

Seconde prise (à droite) : 1m60 65 kg, au vin tonique Mariani (à la coca du Pérou)

Pour ceux qui souhaitent faire comme cet heureux pêcheur, nous signalons que le vin tonique Mariani fut ensuite importé aux USA sous le nom de "French Wine Coca", pour devenir, après remplacement du vin par de l'eau gazeuse, le célèbre Coca Cola.

 

La recette de l'original est aujourd'hui perdue, ce qui n'empêche pas d'effectuer des prises records avec le produit de remplacement.      

LES PROPRIÉTÉS DU VIN MARIANI

Le vin Mariani, qui possède toutes les qualités d'un tonique de premier ordre et d'un régulateur des différentes fonctions de notre économie doit ses propriétés à la coca du Pérou et à l'excellent vin dont il est le véhicule aimable.

On connaît aujourd'hui parfaitement les vertus roboratives de la coca dont les influences sur les systèmes nerveux et musculaire se manifestent aussitôt après l'ingestion.

La plante divine des Incas, connue par tant de travaux et notamment par ceux si complets du docteur Mortimer, membre de l'Académie de Médecine de New-York, est considérée par le professeur Paolo Mante-gazza, qui en fit sur lui-même l'expérimentation, comme quatre fois plus active que le thé, deux fois plus que le café et que le cacao et un tiers plus active que le maté.




Ce n'est donc pas par simple mysticisme que l'indigène de l'Amérique du Sud considère l'arbrisseau, connu sous le nom d'Ervthroxylon coca, comme la plus précieuse des plantes à cause de ses feuilles dont il use comme il le ferait de celles du tabac, c'est-à-dire sous forme de chique. Mais tandis que le tabac est antihygiénique, la coca est la source d'une excitation cérébrale et musculaire bienfaisante dont l'abus même n'est pas à redouter.

Importée utilement, vers 1869, en Europe, par M. Mariani, qui fut son propagateur devant le public et devant le corps médical, la coca y fit rapidement fortune à raison de ses propriétés toniques, stimulantes et régulatrices.

C'est à Mariani que l'on doit l'utilisation physiologique de la coca qui assure à notre organisme des bénéfices si multiples qu'on ne saurait les énumérer tous sans avoir l'air de tomber dans l'exagération systématique. Mais ce qui proclama la gloire de ce vulgarisateur, c'est l'association ingénieuse et scientifique, trouvée par lui, du vieux vin de Médoc et du principe actif des feuilles de coca.

Le Vin Mariani, dont la réputation s'accroît depuis près d'un demi-siècle, est recommandé dans le monde entier par le corps médical, qui l'a toujours prescrit avec succès dans :

La Grippe. L'Influenza. Les Affections nerveuses. Les Maux d'estomac. L'Anémie. Les Accès de fièvre. L'Insomnie. Les Maladies de poitrine. Le Surmenage. La Neurasthénie. La Prostration nerveuse. La Débilité générale. Les Convalescences. Les Pertes de sang. L'Impuissance. La Mélancolie. L'Affaiblissement du cerveau. Les Affections de la gorge et des poumons. Les maladies épidémiques et contagieuses.



Figures contemporaines de Mariani
13 volumes de témoignage sur les bienfaits  du vin Mariani par les personnages  de l'époque; soit 388 personnes susceptibles de procès pour appologie de la drogue car le vin Mariani contenait 30 mg de cocaine par litre

Mieux que le silure

 Alors, vous ne pouvez pas faire attention ? 

La pêche est un sport

 Contrairement au pêcheur, le brochet ne s'intéresse qu'au dessous .... des berges

L'art du quiproquo

Le pêcheur (la goutte au nez) :

- J'ai attrapé un de ces coryza ......

Sa femme :

- Oh! Tant mieux, il n'y avait rien pour le déjeuner

Suivit à la culotte

Drôle de poisson

Appâts

Avec de pareils "appâts" et une "ligne" comme

la vôtre, vous devez faire une pêche du tonnerre!

Prudence

Une boîte de sardines c'est plus sur

Calme et volupté

Vous n'avez encore rien pris .... et vous êtes content?

Oui, c'est toujours une journée loin de ma femme!

L'ouverture de la chasse

 (toute ressemblance avec une histoire 

de pêche ne peut être que le fruit d'une imagination délurée)

C'est ce que tu appelles chasser " la poule d'eau"

Pêcheur devant l'Eternel

Papa est un grand pêcheur!

Sirène m'était contée....

Cui là, c'est un gros mon gars!

 La femme avisée est celle qui met prudemment à poêler deux bons biftecks au moment où elle entend son mari rentrer de la pêche

 La pêche au mari ne diffère guère de la pêche au gardon. 

 Cela mord toujours mieux si vous agitez convenablement l’appât.

 Une femme sans homme, c'est comme un poisson sans .... bicyclette (slogan féministe de mai 68)

On reconnait un rouquin aux cheveux du père; et un requin aux dents de la mère
Michel Symes

Jalousie

Mon bouchon parait beaucoup intéresser ce jeune homme!

Dame brochet plus forte que la mante religieuse !

Le père Minon est un grand pêcheur et, tout au long de la rivière, ses paroles font figure d'oracles.

Il arrive cependant qu'il se trompe. J'ai rengainé dans son étui ma petite canne à truites et sorti ma gaule à lancer. Le père Minon sourit, car, pour lui, ce n'est pas de la pêche sérieuse. Chaque fois que j'accroche une racine du fond ou une des cordées dont il garnit impudemment le lit de la rivière, le vieux exulte. Je confesse que c'est un plaisir qu'il a souvent. Mais qu'il m'arrive de sortir tout à coup quatre ou cinq belles perches qui ont happé, avec le métal brillant de la cuiller, le grappin qu'elle cachait, le nez du vieux s'allonge. Il prétend que c'est pure chance, car il demeure l'apôtre du bouchon. J'imagine, au surplus, que ses plus belles pêches lui viennent de l'habileté avec laquelle, la nuit tombée, il joue impudemment de tous les engins prohibés : du filet, de la nasse, sans parler peut-être des explosifs. Il garnit ainsi son panier, suffisamment pour être un bon client des cabarets. Quant à la prison, il y échappe toujours. Il sait, lorsqu'il est pris, comment faire traîner l'affaire jusqu'à l'approche des élections et, comme par miracle, il obtient alors un non-lieu.

A force de promener mon appât entre les souches, au fond des troncs, j'ai touché un gros brochet. Il m'a d'abord enlevé du fil, il est parti comme une flèche au milieu de la rivière. A présent, il se fait traîner, j'ai la sensation de haler une énorme souche. Petit à petit, centimètre par centimètre, je l'ai arraché du courant, amené à la surface, dans un endroit calme. Le père Minon est à côté de moi, contemple la bête, qui, recourbée en arc de cercle, Oppose le plus de surface possible à ma traction. Le brochet tourne et retourne sur lui-même - et c'est la plus habile des manœuvres - pour tenter de se décrocher. Mais il est bien ferré et il ira tout de même au panier.

Le père Minon le regarde, le prend aux ouïes, le soupèse.

- Une belle pièce. Il fait ses neuf livres et demie.

J'en puis être assuré, car, en matière de poisson, l'œil et la main du bonhomme valent une fameuse balance.

— Yen a sûrement un second au même endroit, me dit le père Minon. Le brochet est en ménage, c'est connu. Où l'on en prend un on trouve toujours la paire.

A quoi bon dire au père Minon qu'il a de eu beau passer quarante, cinquante ou peut-être même soixante ans au bord de l'eau, il n'a jamais su observer la rivière ou ses hôtes ? Il est possible qu'il y ait deux gros brochets, mais ce sont assurément deux femelles, qui vivent côte à côte parce qu'elles sont de force égale et qu'aussi elles ne risquent rien l'une de l'autre, et, surtout, parce que, lorsque l'une d'elles chasse, elle rabat forcément quelque festin dans la gueule énorme de l'autre. Mais le père Minon n'a jamais scruté avec attention le fond cruel de l'onde. Il saurait que l'amour conjugal tel qu'il l'entend est inconnu chez les brochets.

La capture d'un gros brochet mâle est une rareté, je m'étais souvent demandé pourquoi. Il m'a fallu de longues et patientes observations pour en connaître la raison.

Il m’arrivait souvent, au Canada, de passer au bord de la rivière des heures entières. Cet endroit de l'Assiniboine où j'allais pécher était bien l'un des lieux les plus sauvages du Manitoba. La rivière coulait dans une gorge étroite et profonde, creusée, burinée par le flot, à travers la glaise et le sable. Les escarpements étaient hérissés d'une forêt dense, peu pénétrée encore, refuge admirable pour les ours et pour les cerfs.

Après avoir pêché pendant quelques instants et avoir garni mon sac, il m'arrivait souvent de grimper sur un vieux et majestueux érable dont la maîtresse branche s'étendait au-dessus de l'eau, comme pour y baigner sa verdure. De cette position relativement élevée, par les périodes de beau temps, lorsque la rivière était forcément claire, mon regard pénétrait jusqu'au de fond. Rien de ce qui occupait le peuple de la rivière ne m'échappait. Certain été, j'assistai à des noces de brochets.

II est inutile que j'entre ici dans des détails qui pourraient paraître à certaines personnes relever d'une littérature spéciale. Qu'il me suffise donc de dire qu'une grosse femelle était venue tout d'abord, qu'elle avait, de son ventre, creusé la frayère, qu'elle avait pondu. Puis, cette opération accomplie, elle s'était laissé dériver par le courant à trois mètres plus loin, jusqu'à une touffe d'herbe aquatique où elle demeurait immobile, invisible à tout le monde de la rivière, je crois, et surveillée par moi seul. Vint à sa suite un jeune mâle, moitié moins gros qu'elle. L'instinct de la saison le guidait vers la frayère. La femelle donna un coup, de queue si léger qu'aucune herbe ne trembla, avança la tête, regarda son jeune époux et rentra doucement dans sa cachette. Lui, cependant, remplissait ses devoirs. Épuisé de passion satisfaite, il se laissa emporter par le courant. Pas bien loin. La charmante épousée le guettait. Lorsqu'il passa à portée, elle fonça brusquement sur lui; d'un furieux coup de queue, elle le happa par le travers. Je la vis revenir à son poste, retourner prestement sa proie et l'avaler, la tête la première, comme il convient.

Voilà donc l'amour chez les brochets. J'aurais pu croire le fait isolé ; mais, les années qui suivirent, je renouvelai mes observations avec le même succès. Ma conviction était faite. Chaque fois qu'une femelle est fécondée par un mâle moins puissant qu'elle, les noces se terminent par un festin dont l'époux fait les frais. Répétition exacte, au surplus, de mœurs fréquentes chez les insectes. Les raisons, dans les deux cas, en sont les mêmes. L'instinct maternel conseille à la femelle de sauvegarder la vie de ses futurs enfants, en mettant à mal un puissant, destructeur ; elle combat aussi la concurrence alimentaire ; enfin, elle refait à bon marché ses forces épuisées.

MAURICE CONSTANTIN-WEYER.(Les Annales 15 Mai 1932)

 

A noter qu'en 2020 des voeux de pêcheurs, en particuler ceux qui pratiquent les leurres, prennent en compte cette situation et proposent de relacher systématiquement les gros brochets car ce sont uniquement des femelles qui, plus elles sont grosses plus elles ont d'oeufs.

 Bien sur, pour que cela fasse plus moderne on a trouvé un beau terme : La mise en place d'une maille inverse.

 

 

La touche au Mistic

carricature de pecheurs

- Vieux, j'ai une touche!
- Ah! Ah! brème .. gardon?
- Mais non ... la petite bonne de l'hotel! 

 

 

Le prétexte pour aller à la pêche

carricature de pecheurs

J'ai fait croire à ma femme que j'allais chez ma maitresse....

 

 

 

Coin de pêche avec vue imprenable

humour vue de pêche

- On ne voit rien du tout dans ce coin-là!


- Je ne suis pas du tout de ton avis.........

Vu dans une revue pour jeunes filles avec comme sujet :

Chagrin d'amour, le jour où j'ai su que j'étais guérie

Difficile de se remettre d'une rupture amoureuse. On pense tout le temps à son ex, on attend son appel, on a l'impression de le voir partout... Puis, petit à petit, le chagrin d'amour s'estompe. Et on commence à aller de l'avant. Jusqu'au jour où, on se rend compte qu'on a vraiment oublié notre ex. Témoignage.

    Quand j'ai jeté sa bague

Ça faisait six ans que je la portais… Et trois qu’on était séparés. Un jour, je suis passée sur le pont Battant, et j’ai jeté dans le Doubs la bague qu’il m’avait donnée. Si vous la trouvez dans un poisson, il est inutile de me la renvoyer.

Virginie, 25 ans

 

 

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